Confession
C'est à la lueur d'une faible lumiÚre que j'écris, que je vous écris. Je crois avoir eu l'envie de vous partager quelque chose, une pensée, une idée. Ou encore, une sorte de moment que l'on appellerait confession. Tel une bonne fan de notre cher J-J. Rousseau.
MĂȘme si ce n'est mon cas, j'aime nommer un moment pareil.
En Ă©coutant La rencontre de La mĂ©canique du cĆur, je me suis rendue compte qu'un film Ă la Tim Burton, parlant d'amour aussi tragiquement, mais avec mĂ©taphore et magie, mĂ©ritait une rĂ©flexion sur notre quotidien, pour beaucoup, maussade et fade, rĂ©pĂ©titif et sans valeur. Un quotidien qu'il nous faut remettre en ordre.
Je trouve, en écoutant les passants, qu'il faut de l'authenticité pour grandir. Que la vie doit nous donner cet infime cadeau pour pouvoir découvrir son talent. On cherche sans cesse, espérant que le destin nous offrira cette étincelle pour avancer et tracer son chemin. On attend là , les bras croisés, un air grognon au visage parce que l'impatience nous domine. On attend que tout se produise sous nos yeux, comme des zombies affamés, des vampires assoiffés par le manque de sang et de vitalité.
Cela en devient ridicule et répugnant. Cela en devient à me faire détester le monde. à rire en pleine rue et à pleurer juste aprÚs.
On nous crache le bien-ĂȘtre, mais on nous demande de le voir et de patienter. Encore et toujours.
Comme si la patience mĂ©langĂ©e Ă cette espĂšce d'hypocrisie arrangeraient ce cĆur qui bat sans s'apercevoir du temps qui passe. Quel est le lien avec La mĂ©canique du coeur ?
Il partage la magie des rencontres insensĂ©es, qui bouleversent notre existence, qui modulent nos journĂ©es. Il aborde ce que l'Homme ne sait plus imaginer. Cet amour qui nous est contĂ© dans les livres et qui nous fait rĂȘver jusqu'Ă en perdre la notion du verbe respirer.
AprĂšs de nombreuses Ă©coutes, j'ai compris au-delĂ d'un simple espace, d'une douce mĂ©lodie, mais un message. Un signe qu'il est temps de prendre une bouffĂ©e d'air, d'imaginer, de rĂȘver, de rire, de pleurer, de sourire... De vivre.
Peut-ĂȘtre qu'imaginer chaque rencontre, chaque moment aide Ă l'esprit de respirer ? Peut-ĂȘtre qu'il faut tomber amoureux.se du temps pour sourire devant l'existence ? C'est cela le signe que forme M. Malzieu. Il ne faut pas se contenter d'une unique seconde quand on peut rĂȘver d'Ă©ternitĂ©.
MĂȘme si le monde prouve dĂ©jĂ tout inventer, nous sommes capable, malgrĂ© notre esprit parfois maladroit et stupide, d'Ă©merger pour construire notre propre voie. Notre propre amour. Notre propre rĂȘve. Vivre chaque jour amoureux.se, n'est-ce pas cela exister ?
Les jours ne se ressemblent pas, ils espÚrent respirer, cÎte à cÎte, et se partagent chacun leur histoire. Ils ne sont que d'une courte durée, pourtant, ils font en sorte de nous offrir le meilleur. Nous nous plaignons de leur performance, mais personne ne les remercie d'exister.
Alors, pourquoi n'aimerions-nous pas leur rendre cette exquise patience au lieu de la donner à ces pensées qui rongent nos souffrances ?
à vrai dire, c'est une question qui mérite toute notre attention. On peut se contenter de répondre, comme à notre fidÚle habitude, que nous n'en savons rien. Que c'est notre inconscient qui domine notre esprit lors de ces moments impétueux. Lors de ces pensées trop présentes.
On nous conte, sur les rĂ©seaux sociaux, que c'est simple de contrĂŽler son inconscient. Pourtant, vient lĂ toute une complexitĂ© qui nous est Ă©trangĂšre. C'est un sujet extrĂȘmement dur Ă maĂźtriser, qui prendrait une bonne centaine d'annĂ©es avant d'ĂȘtre complĂštement compris. Il est vrai, sĂ»rement, que des techniques existent pour changer le fonctionnement de notre cerveau, de notre esprit. VoilĂ pourquoi Freud s'est emparĂ© du sujet, Ă travers les rĂȘves et leur conclusion. Attises, Ă©videmment. Mais notre Ăąme, elle, est impossible Ă comprendre, voire Ă distinguer.
Alors imaginez notre inconscient.
On la conçoit, mais beaucoup de dĂ©tails nous Ă©chappent. Tel que le mythe des "Ăąme sĆurs" ou encore celui des "flammes jumelles". Des liens figĂ©s dans le temps, qui grandissent au fil des nouvelles rencontres, au cours de plusieurs vies.
VoilĂ ce qu'on peut voir dans La mĂ©canique du cĆur. Leur affinitĂ© est si puissante que cela en devient presque... Inimaginable. Ils ne cessent de s'aimer, au point de voyager Ă travers leurs rĂȘves et leurs tempĂȘtes. On fantasme alors sur cet amour naissant, mais dĂ©jĂ prĂ©sent depuis la nuit des temps. Comme ce dont je vous parlais, un conte de fĂ©e, brisĂ© par le chagrin quand on se rend compte de la rĂ©alitĂ©. Casse gueule, notre ambition.
Mais, chers amis. Ces tourments qui vous rongent, ce mutisme dont fait preuve votre cĆur, ces nuages au dessus de vos tĂȘtes ne sont pas Ă©ternels. Il ne suffit pas de croire en une potentielle rĂ©volution pour changer. Pour grandir, pour rĂȘver et convoiter vos dĂ©sirs. Je vous dirai qu'il ne faut pas attendre que votre destin se charge de vos peines. Saisissez cet instant de bonheur, infime soit-il.
Personne ne possĂšde le temps nĂ©cessaire pour guĂ©rir, pour Ă©voluer, pour respirer. Vous ne pouvez pas rester ici, devant votre conscience, Ă lui demander si l'avenir vous rĂ©serve des jours meilleurs. MĂȘme si vous apercevez la joie une seconde par la pensĂ©e, par un rire, par un pleur. Vous pouvez tendre la main Ă cette plĂ©nitude.
Il n'existe pas de méthode magique pour tout remettre en ordre. Aucun ne vous fournira cette recette fabuleuse que procure l'instant présent. On nous raconte que c'est en nous. C'est vrai, d'une part. Mais, le reste, que faut-il faire pour le trouver ?
Nous sommes les maĂźtres de notre destin. Alors, peut-ĂȘtre qu'au lieu de se convaincre d'une tristesse tragique, on devrait se tourner vers l'impossible ? Vers l'imaginaire ?
L'inconnu, ça effraie. Pourtant, si nous nous persuadons qu'il est à la fois neutre et rempli de rebondissements, notre vision changerait ?
PS : je reviens aprÚs des mois d'absence, je m'en excuse. Je vous prépare un projet qui me prend énormément de temps, bientÎt en publication sur Wattpad. Souhaiteriez-vous des extraits et un article dédié ? Dites-moi tout ! J'espÚre que vos vacances se sont bien passées et que vous vous portez bien. Je vous réserve également un article sur mon livre ! Je vous embrasse !
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